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Diomaye-Sonko : Abdou Mbow se prononce

Abdou Mbow analyse la relation Diomaye-Sonko, à la lumière de la dernière sortie de ce dernier

Abdou Mbow analyse la relation Diomaye-Sonko, à la lumière de la dernière sortie de ce dernier.

Le député et ancien vice-président de l’Assemblée nationale a publié un texte titré « Duel de tous les dangers à Pastef : du projet aux projectiles ! » que nous reprenons ci-dessous de Seneweb.

Le texte du député Abdou Mbow

« Duel de tous les dangers à Pastef  du Projet aux projectiles !  C’est fait. Les masques tombent. Le vernis républicain dont se paraient le Premier ministre Ousmane Sonko et ses compères de Pastef, craquelle de toutes parts et met à nu l’absence criante de sens de l’État des hommes qui nous dirigent depuis mars 2024. La sortie cathodique et médiatique de Ousmane Sonko a révélé sa violence naturelle et nature « putschiste », qui lui permet d’envahir la diplomatie, pourtant domaine réservé du chef de l’État de déclarer qu’il n’a pas à promulguer les décrets de nominations signés par le président Diomaye Faye. Il termine hier en roue libre. Dans un « langage » décomplexé, il défie le président de tous les Sénégalais, et finit même par lui intimer l’ordre de gouverner selon les règles de Pastef et non de la République. Il a signifié au président Diomaye Faye que lui, Ousmane Sonko, était « actionnaire majoritaire du pouvoir. Son voyage en Chine lui aura donné des allures de Deng Sonko Ping, et l’envie de restaurer le vieux « politburo » soviétique et communiste. Il a peut-être été énervé par les images de Diomaye aux côtés de Trump et encouragé par la passivité de notre chef de l’État, lorsque quelques jours avant, dans sa première salve, il incendiait la magistrature, dont Diomaye Faye est pourtant le chef. Diomaye a fait le sourd. Pourquoi ne pas continuer ? Ses propos d’hier sont dangereux, car il se prépare à un nouveau gatsa-gatsa avec le président de la République, exhortant même la jeunesse à s’y préparer. Un Premier ministre de notre pays qui injurie nos magistrats, qualifie de « fumiers » notre société civile, « fumiers » signifiant ordures et détritus en français, sans que le procureur ne s’autosaisisse comme il l’avait fait pour le « gougnafier » de Moustapha Diakhaté. Ce que vit le Sénégal est inédit, notre pays est désormais un énorme malentendu. Un tel malentendu, qu’à cette heure si grave pour notre avenir, tant économique que sécuritaire, à tel point que, ce n’est pas un hasard, le président américain invite les pays africains qui lui font face, pour avoir un œil sur ce qui se passe au Mali, il est incompréhensible que notre Premier ministre n’ait pas « Le Sénégal en tête », mais juste sa petite personne et son si grand destin. C’est ce qui s’appelle « réfléchir à côté de sa tête »! Notre république vit 4 années après, au rythme de Adji Sarr et d’Ousmane Sonko, puisque cette séquence est consécutive aux propos tenus par son vice-président de l’Assemblée nationale qui lui a attribué le rôle d’un simple client allant honorer une prostituée. C’est de cette bombe dont il a voulu effacer les effets assourdissants, qui a valu sa diatribe haineuse contre tous ceux qui ne se sont pas couchés à ses pieds. Le Sénégal n’est plus qu’une vaste chronique judiciaire. J’en appelle à une convergence de toutes les forces politiques et sociales pour que collectivement nous préservions l’intégrité de la fonction présidentielle, que le Premier ministre cherche à banaliser. Le Sénégal n’appartient ni à Ousmane Sonko encore moins à son parti Pastef. Le président Bassirou Diomaye Faye doit comprendre qu’il est l’héritier d’une lignée de chefs d’État sénégalais qui ont toujours fait rayonner l’image de la fonction qu’il occupe aujourd’hui, grâce à la confiance placée en lui par le peuple sénégalais et qui nous a valu une stabilité politique et institutionnelle depuis 1960 ainsi qu’un rayonnement de notre pays à l’international. Cette image est en grand danger, du fait des propos à la limite du séditieux, tenus par le PM à l’endroit de notre président de la République. Le Sénégal n’est pas de ce mode ! La liberté et la contradiction sont l’inspiration et l’expiration du sénégalais moyen. Les Sénégalais n’accepteront jamais de se soumettre à la tyrannie, encore moins de se taire face à l’abus de pouvoir. Soyons plus que vigilants, nous vivons un moment dangereux. »

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