AES : le Capitaine Ibrahim Traoré nouveau président
Le Capitaine Ibrahim Traoré a été désigné président de la Confédération pour un an

Le Capitaine Ibrahim Traoré a été désigné président de la Confédération pour un an, ce mardi 23 décembre à Bamako au Mali, où se tient le sommet des chefs d’Etat de l’alliance composée par le pays hôte avec le Niger et le Burkina Faso.
Le Collège des chefs d’État de la Confédération des États du Sahel (AES) a fait ce choix pour assurer la présidence tournante de l’organisation pour une durée d’un an, à l’issue de sa deuxième session ordinaire.
La décision a été annoncée dans le communiqué final sanctionnant les travaux du sommet, tenus en présence des chefs d’État du Mali, du Burkina Faso et du Niger. Le capitaine Traoré succède ainsi au général d’armée Assimi Goïta, président de la Transition du Mali, dont le Collège a salué le « leadership éclairé » et le rôle déterminant dans la mise en place des bases institutionnelles de la Confédération.
Dans son discours d’acceptation, le nouveau président en exercice de l’AES a placé son mandat sous le signe de la continuité, de l’humilité et de l’accélération de l’action confédérale. Il a rendu grâce à Dieu pour le bon déroulement du sommet et exprimé sa reconnaissance aux forces de défense et de sécurité des États membres, qu’il a qualifiées de « piliers essentiels de l’existence même de la Confédération ».
Le Capitaine Ibrahima Traoré plaide pour les peuples de l’AES
Le capitaine Ibrahim Traoré a également insisté sur la responsabilité des dirigeants face aux attentes des populations sahéliennes, appelant à « ne plus dormir » devant l’enthousiasme et l’espoir suscités par l’AES. Selon lui, les peuples aspirent avant tout à la paix, au développement et à la possibilité de « vivre heureux chez eux ».
Sur le plan sécuritaire, il a annoncé une intensification prochaine des opérations de la force unifiée de l’AES, récemment entrée en activité, exhortant les forces combattantes à se préparer à des opérations de grande envergure contre les groupes terroristes. Il a par ailleurs salué le travail diplomatique mené par les États membres, estimant que la diplomatie et la communication sont devenues des leviers stratégiques dans la reconnaissance internationale de la Confédération.
Abordant le volet du développement, le président entrant a fait de la souveraineté alimentaire, de l’industrialisation et des infrastructures des priorités majeures de son mandat. Il a réaffirmé la volonté de l’AES de compter d’abord sur ses propres ressources, appelant à une mobilisation accrue des acteurs publics et techniques pour concrétiser les projets structurants de l’espace confédéral.




