Le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l’ancrage du Sénégal dans la CEDEAO
CEDEAO : le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l'ancrage du Sénégal
CEDEAO : le Président Bassirou Diomaye Faye réaffirme l’ancrage du Sénégal dans l’institution sous-régionale, lors de son discours au 65e sommet organisé ce dimanche 7 juillet à Abuja au Nigéria.
Dans les extraits de son discours partagés sur twitter par le ministre Ousseynou Ly, chargé de communication de la Présidence, le chef de l’Etat insiste également sur la nécessité de tout faire pour ramener les trois pays fondateurs de l’AES (Burkina Faso, Mali et Niger) dans le giron de la CEDEAO. Nous reprenons ci-dessous son tweet.
Extraits du discours du PR au sommet de la CEDEAO
« Je réitère ici l’ancrage du Sénégal dans la CEDEAO, en tant que membre fondateur et au regard des relations d’amitié fraternelle et de coopération conviviale que mon pays a toujours entretenues avec tous les membres de notre organisation depuis l’époque des pères fondateurs.
Il est impératif que nous poursuivions nos efforts pour des retrouvailles de toute la famille afin de consacrer toutes nos forces et nos ressources aux projets et initiatives communautaires qui nous rassemblent.
Pour y parvenir, nous devrons sans doute débarrasser la CEDEAO des clichés et stéréotypes qui la réduisent à la posture d’une organisation soumise aux influences de puissances extérieures et distante des populations qu’elle a la responsabilité historique de servir, conformément à son Acte constitutif.
Le moment est peut-être venu de réfléchir davantage sur les sanctions communautaires extrêmes, qui, au regard de leurs impacts économiques et sociaux sévères, renforcent malheureusement l’idée d’une institution qui punit ses populations au lieu d’être à leur service et à leur secours.
« …Tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la CEDEAO »
Nous devons tout faire pour éviter le retrait des trois pays frères de la CEDEAO. Ce serait le pire des scénarios et une grande blessure au panafricanisme que les pères fondateurs nous ont légué et que nous avons la responsabilité historique de sauvegarder et de transmettre aux générations futures.
Il me semble également nécessaire d’engager les réformes idoines pour adapter la CEDEAO aux réalités de son temps et consolider notre marche collective vers nos objectifs communs ».