Moyen Orient : crainte d’embrasement après l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh

Ismaïl Haniyeh a été assassiné à Téhéran, et la colère fait craindre un embrasement au Moyen Orient. Depuis l’annonce de la mort du chef politique ce mercredi 31 juillet, de nombreuses réactions indignées émanent des soutiens du Hamas, dans le monde musulman, mais aussi de la Chine et de la Russie.

Tué dans une frappe à Téhéran, le Hamas l’a aussitôt attribuée à Israël, bien que l’État hébreu n’ait point communiqué à ce sujet.

Le chef du Hamas, Ismaïl Haniyeh, tué mercredi dans une frappe à Téhéran et imputée à Israël, sera enterré le 2 août à Doha, au Qatar. La cérémonie funéraire « officielle et publique » se tiendra jeudi à Téhéran et la dépouille doit être transportée à Doha, où le « martyr » sera enterré vendredi en présence de représentants des factions palestiniennes ainsi que des dirigeants arabes et musulmans, a précisé le Hamas dans un communiqué.

Ismaïl Haniyeh s’était installé à Doha depuis 2012

Le chef politique était basé au Qatar ainsi que le bureau politique de son mouvement qui s’était installé à Doha depuis 2012, suite à sa fermeture à Damas.

Depuis l’annonce de sa mort tôt dans la journée, les réactions sont nombreuses du côté des membres de l’Axe de la résistance. Ce groupe-ci fédère plusieurs pays, formations politiques, militaires et groupes terroristes dans leur opposition à Israël.

Il comprend notamment l’Iran, la Syrie, la Turquie, le Hamas, le groupe terroriste Jihad islamique, le mouvement chiite libanais Hezbollah et les rebelles Houthis au Yémen.

Article original : https://www.rfi.fr/fr/moyen-orient/20240731-mort-d-isma%C3%AFl-haniyeh-des-alli%C3%A9s-du-hamas-expriment-leur-indignation-et-menacent-de-repr%C3%A9sailles