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Relations binationaux-locaux : les révélations de Jacques Faty

Jacques Faty révèlent avoir été témoin de relations d’incompréhensions entre locaux et binationaux

Jacques Faty révèle avoir été témoin de relations d’incompréhensions en équipe nationale, entre locaux et binationaux. L’ancien Lion a accordé au quotidien sportif Record une interview publiée ce mardi.

Il révèle : « Au Sénégal, il y a toujours eu des clans, entre les locaux et les binationaux, en tout cas à mon époque. Forcément, nous, on est entre nous (les binationaux, ndir), et eux, ils sont entre eux. Sur le terrain, on joue, ça se passe bien, mais il y a toujours cette barrière. Comme je l’ai dit, sur le terrain, il n’y a pas de problème. Mais il y a ce truc qui dit : ‘toi t’es bina-tional, t’es d’ici mais t’es pas d’ici comme moi’. Je le respecte et c’est la vérité ».

Faty d’ajouter : « Ce qui est bien au Sénégal, c’est que ça ne nous a pas divisés plus que ça. Parfois, on avait des accords avec les dirigeants, avec le coach parce que  »aimerais jouer plus’ voilà ça arrive dans une vie de groupe. À mon époque – Sadio Mané venait d’arriver – ça se faisait naturellement. Tu es un natif du Sénégal, forcément tu aimes bien ton gars du Sénégal. Vous avez la même histoire, vous avez grandi, joué ensemble quand vous étiez petits. Pour les binatio-naux, c’est pareil. Rémy Gomis, Mickaël Tavares qui est mon cousin, mon petit frère Ricardo, on est ensemble, on traine ensemble parce qu’on se connait bien. Peut-être que c’est nous qui avons créé cela, peut-être c’est nous qui aurions dû aller vers eux et leur dire qu’on est en-semble. Quoiqu’il en soit, ça n’a jamais été un problème en Équipe nationale du Sénégal. En tout cas, pas à ma connaissance ».

Jacques Faty : « Le fait de porter l’uniforme du Sénégal, de jouer pour son pays, il n’y a pas d’équivalent »

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Revenant sur son passage dans la Tanière, l’ancien footballeur clame haut sa satisfaction. Il déclare : « J’ai passé de très bons moment avec l’équipe nationale. J’ai connu des choses à Marseille, dans d’autres clubs. Mais quand tu joues pour ton pays, il n’y a pas d’équivalent en matière d’amour. Le Sénégalais en football, c’est l’extrême. Ma mère est Cap-Verdienne mais née au Sénégal, comme Patrick Vieira. On est de la même famille. C’est donc via ma famille, mon oncle maternel qui est décédé mais qui aimait par-dessus tout l’Équipe du Sénégal. Il me disait quand je jouais en Espoirs en France : un jour, tu iras au Sénégal. La France, ce n’est pas pour toi. Malheureusement, il est décédé avant qu’il puisse me voir en équipe nationale. Le fait de porter l’uniforme du Sénégal, de jouer pour son pays, il n’y a pas d’équivalent ; l’atmosphère, la joie quand tu marques un but, ça crie dans tous les sens. C’est dans le sang. C’est ça l’Afrique. J’aurais aimé marquer un but ».

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