Envoyé spécial de l’ONU à Tripoli : Abdoulaye Bathily a démissionné
Abdoulaye Bathily a démissionné de son poste d'Envoyé spécial de l’ONU à Tripoli
Abdoulaye Bathily a démissionné de son poste d’Envoyé spécial de l’ONU à Tripoli, ce lundi 15 avril. Le célèbre historien et ancien ministre sénégalais a donné l’information ce mardi.
Officiellement nommé en septembre 2022, l’envoyé spécial de l’ONU à Tripoli, Abdoulaye Bathily, 77 ans, a confirmé à Jeune Afrique avoir présenté sa démission au secrétaire général des Nations unies António Gutierez ce 15 avril.
Ce dernier l’a acceptée à contrecœur. Pr Abdoulaye Bathily était la huitième personnalité à occuper ce poste depuis la chute de Kadhafi en 2011.
Bathily, qui occupe également le poste de chef de la Mission de soutien des Nations Unies dans ce pays d’Afrique du Nord (MANUL), devrait s’exprimer prochainement lors d’une conférence de presse au siège de l’ONU à New York.
Abdoulaye Bathily accusait les acteurs institutionnels libyens de refuser délibérément de tenir les élections
Selon agenzianova, dans son dernier exposé au Conseil de sécurité, il y a peu, le responsable onusien accusait les acteurs institutionnels libyens de refuser délibérément de tenir les élections « sérieusement », en persistant à reporter le vote à une date encore à déterminer. Bathily, 77 ans, était la huitième personne à occuper ce poste depuis la chute du colonel Mouammar Kadhafi en 2011.
L’homme politique et diplomate sénégalais a rapidement remplacé le Slovaque Jan Kubis, qui a à son tour démissionné en novembre 2021. A cette occasion, le poste d’envoyé spécial était resté longtemps vacant en raison de désaccords entre les membres du Conseil de sécurité du Nations Unies et par les autorités libyennes à Tripoli.
La direction « intérimaire » de la mission onusienne pourrait désormais revenir à l’Américaine Stéphanie Khoury, récemment nommée représentante spéciale adjointe aux affaires politiques pour la Libye, ou à la Canadienne Georgette Denise Gagnon, adjointe du secrétaire général résidant en Libye et coordonnatrice humanitaire. La décision appartient au secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres.