Joe Biden : « la lutte contre la violence à l’égard des femmes est la cause de ma vie »

Joe Biden : « la lutte contre la violence à l’égard des femmes est la cause de ma vie »

La Maison-Blanche
Le 25 novembre 2023

Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et du début des 16 Jours d’activisme contre la violence basée sur le genre, nous nous joignons aux nations du monde entier pour rendre hommage à la résilience des survivantes et des militantes en faveur d’un avenir où les femmes et les filles peuvent vivre sans violence ni peur. Et ensemble, nous nous engageons à nouveau à prévenir et à répondre à cette odieuse violation des droits de la personne, quels qu’en soient le lieu et le moment.

La lutte contre la violence à l’égard des femmes est la cause de ma vie. Au Sénat des États-Unis, avec l’aide de militants courageux et engagés, j’ai rédigé la première loi sur la violence faites aux femmes et j’ai passé les décennies suivantes à œuvrer pour élargir les protections pour les survivantes. En tant que président, je suis fier d’avoir non seulement réautorisé cette loi historique, mais aussi de l’avoir renforcée, notamment au moyen de l’augmentation des services et de l’aide aux survivantes issues de communautés mal desservies et marginalisées.

Mais malgré tous nos progrès, le fléau de la violence basée sur le genre continue d’infliger douleur et injustice à un trop grand nombre de personnes. On estime qu’une femme sur trois dans le monde sera victime de violence physique, de viol ou de harcèlement au cours de sa vie. C’est un scandale. Partout dans le monde, en particulier dans les zones de conflit, d’innombrables femmes et filles souffrent aux mains d’auteurs de violences sexistes qui instrumentalisent le viol comme arme de guerre. Trop souvent, les femmes et les filles issues de communautés historiquement marginalisées – notamment les personnes de couleur, en situation de handicap et les personnes qui s’identifient comme LGBTQI+ – sont touchées de manière disproportionnée.

C’est pour cela que mon administration n’a eu de cesse d’œuvrer pour mettre fin au fléau de la violence basée sur le genre, ici même et dans le monde entier. En mai, nous avons publié le tout premier plan national pour mettre fin à la violence sexiste, et adopté une approche à l’échelle de l’ensemble du gouvernement pour promouvoir la prévention et mettre à la disposition des victimes les ressources qu’elles méritent, qu’il s’agisse de l’accès aux soins de santé physique et mentale ou de la sécurité économique.

En juillet, j’ai signé un décret présidentiel qui transforme radicalement les modalités de traitement des affaires d’agression sexuelle et de violence domestique par les forces armées, notamment en transférant les principaux pouvoirs de décision des commandants à des procureurs spécialisés et indépendants. Il y a presque un an aujourd’hui, j’ai signé un mémorandum présidentiel visant à renforcer les outils financiers, diplomatiques et juridiques dont dispose notre gouvernement pour lutter contre les violences sexuelles liées aux conflits, ce qui a conduit à l’imposition des toutes premières sanctions résultant de l’attention particulière portée aux violences sexuelles liées aux conflits.

Nous savons que notre travail est loin d’être terminé. Et nous savons ce qui est en jeu : chaque fois que les femmes et les filles sont menacées, c’est aussi le cas de la paix et de la stabilité. C’est pourquoi aujourd’hui, comme chaque jour, les États-Unis se tiennent aux côtés des survivantes de la violence basée sur le genre. Et avec nos partenaires, nous continuerons à œuvrer sans relâche en faveur d’un avenir où l’on croira les survivantes, où les agresseurs assumeront la responsabilité de leurs actes et où la violence contre les femmes et les filles ne sera plus tolérée.

Voir le contenu d’origine : https://www.whitehouse.gov/briefing-room/statements-releases/2023/11/25/statement-by-president-joe-biden-on-the-occasion-of-international-day-for-the-elimination-of-violence-against-women-3/