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Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique : bilan d’un an de mise en œuvre

Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique : bilan d'un an de mise en œuvre

Le bilan d’un an de mise en oeuvre du sommet des dirigeants États-Unis-Afrique a été fait lors d’une conférence de presse en ligne, ce 12 décembre au Centre médiatique régional pour l’Afrique du Département d’Etat américain, le ministère des Affaires Etrangères.

Nous reprenons ci-dessous quelques extraits de ce rendez-vous co-animé par Judd Devermont, directeur principal du Conseil de sécurité nationale pour les affaires africaines, Jonathan Pratt, Premier sous-secrétaire d’État adjoint aux affaires africaines et British Robinson, coordonnatrice de Prosper Africa.

MODÉRATEUR : Bonjour à tous les participants depuis le Centre médiatique régional pour l’Afrique du département d’État des États-Unis. J’aimerais souhaiter la bienvenue à nos participants venus de tout le continent et vous remercier tous de vous joindre à cette discussion. Je vous présente mes excuses pour ce début tardif ; nous avons eu quelques difficultés techniques, et je vous remercie de votre patience.

Aujourd’hui, nous avons le grand plaisir d’accueillir le directeur principal du Conseil de sécurité nationale pour les affaires africaines, Judd Devermont, le premier sous-secrétaire d’État adjoint, Jonathan Pratt, et la coordonnatrice de Prosper Africa, British Robinson. Nos intervenants évoqueront les progrès accomplis au cours de l’année écoulée dans la mise en œuvre des résultats du sommet des dirigeants États-Unis-Afrique et en quoi ces efforts illustrent l’engagement des États-Unis en faveur du continent africain. Ils se joignent à nous depuis Washington.

Nous commencerons l’appel d’aujourd’hui par les allocutions préliminaires de nos intervenants, puis nous répondrons à vos questions. Nous essaierons de répondre à autant de questions que possible au cours de la séance.

Pour rappel, l’appel d’aujourd’hui est officiel. Il sera soumis à embargo jusqu’à 5 heures du matin, heure de l’Est, c’est-à-dire midi heure d’Afrique du Sud et 10 heures GMT.  Sur ce, je cède la parole à Judd Devermont, directeur principal du Conseil de sécurité nationale pour les affaires africaines.

M. DEVERMONT : Merci beaucoup, bonjour à tous. Nous sommes très heureux d’être ici aujourd’hui, à la veille du premier anniversaire du Sommet des dirigeants États-Unis-Afrique. Nous avons connu une année record pour les relations entre les États-Unis et l’Afrique, et je souhaite vous faire part aujourd’hui des résultats obtenus dans le cadre de nos engagements les plus importants.

Par exemple, l’année dernière, l’administration Biden-Harris a déclaré que nous allions investir 55 milliards de dollars en Afrique sur trois ans. Alors que 2023 touche à sa fin, nous avons déjà réalisé plus de 40 % de cet engagement. En fait, d’ici la fin de la deuxième année, nous prévoyons de dépasser 70 % de notre objectif, voire plus. Grâce à ces ressources, nous avons développé nos échanges commerciaux et nos investissements ; nous avons fait progresser d’importants partenariats en matière de sécurité alimentaire et sanitaire ; nous avons tracé la voie de la transformation numérique ; noué de nouvelles relations de coopération en matière de sécurité et de bonne gouvernance ; et nous avons catalysé un engagement historique de la part de la diaspora.

Les États-Unis ont par ailleurs priorisé un dialogue de haut niveau. Nous sommes fiers que cette année ait été marquée par un rythme sans précédent de visites sur le continent. Dix-sept hauts fonctionnaires du gouvernement américain se sont ainsi rendus sur le continent, à savoir des secrétaires et des responsables de départements et d’agences. Ensemble, ils se sont déplacés dans 26 pays d’Afrique. Et puis, bien sûr, il y a eu d’innombrables autres déplacements au niveau de vice-secrétaires, de sous-secrétaires et de secrétaires adjoints.

Je tiens en particulier à souligner le déplacement de la vice-présidente Harris, qui s’est rendue au Ghana, en Tanzanie et en Zambie. En Zambie, elle a annoncé la mobilisation de plus de 8 milliards de dollars d’investissements publics et privés dans les domaines de la sécurité climatique et alimentaire, de l’autonomisation des femmes et de l’inclusion numérique dans toute l’Afrique.

Je voudrais également souligner notre travail de réforme de l’architecture de la gouvernance mondiale. Le président Biden a clairement indiqué que les voix africaines ont leur place au sein de toutes les instances où l’on discute des défis mondiaux et dans toutes les institutions où l’on prend des décisions. Comme vous vous en souvenez peut-être, le président Biden a demandé l’année dernière que l’Union africaine soit un membre permanent du G20 et, en septembre, nous avons été fiers de saluer cette évolution. Nous plaidons à présent en faveur d’un troisième siège pour l’Afrique subsaharienne au sein du conseil d’administration du FMI et, bien entendu, nous réitérons notre appel en faveur d’une représentation permanente de l’Afrique au Conseil de sécurité des Nations unies.

Ma collègue British Robinson parlera de notre rôle – de notre travail en faveur du commerce et des investissements bilatéraux, mais permettez-moi de vous faire part de quelques informations essentielles sur l’investissement. Le mois dernier, le président Biden a rencontré le président Lourenço, de l’Angola, pour parler de certains de nos investissements historiques en ce qui concerne les disparités en matière d’infrastructures sur le (inaudible).

En mai 2023, le président Biden a choisi l’Afrique comme premier corridor économique phare dans le cadre du Partenariat pour l’investissement dans les infrastructures mondiales (PGII), d’un montant de 600 milliards de dollars. Au cours de l’année écoulée, le PGII a annoncé des investissements américains totalisant plus de 1,5 milliard de dollars dans le corridor de Lobito pour des projets d’infrastructures de transport, d’accès numérique, d’agriculture et d’énergie propre.  Dans ce cadre, l’EXIM a autorisé des transactions d’un montant de 1,2 milliard de dollars en faveur du PGII. Ces autorisations prévoient un soutien aux exportations américaines pour des projets solaires et des infrastructures de ponts en Angola, ainsi que des avions commerciaux en Éthiopie. L’exposition de l’EXIM à l’Afrique subsaharienne a atteint ainsi un niveau historique de 8 milliards de dollars.

Enfin, je tiens à souligner l’initiative « Digital Transformation with Africa », aussi appelée DTA. Cette initiative phare visant à élargir l’accès au numérique en Afrique est conforme aux priorités définies dans la stratégie de transformation numérique de l’Union africaine.

Article original : https://www.state.gov/translations/french/sommet-des-dirigeants-etats-unis-afrique-un-an-de-mise-en-oeuvre/?utm_medium=email&utm_source=govdelivery

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